Ateliers et workshops avec les étudiants bisontins, acte 1.

Depuis lundi, quelques dizaines d’élèves et d’étudiants ont déjà visité l’exposition Ce Qui Nous Lie.
L’action pédagogique mise en place nous donne à courir un peu partout (on en parlait ici), mais le jeu en vaut la chandelle : que cela soit les élèves de plusieurs collèges pour les ateliers d’écriture de Gilles Rochier (avant une seconde intervention en fin d’année pour transformer tout cela en gros fanzine) ou la quasi-intégralité de la filière Arts Appiqués du Lycée Pasteur pour la présentation du travail de Loïc Gaume (avant le démarrage d’un workshop, demain mercredi), on sent que la création et l’écriture ont changé de côté. De spectateurs, les visiteurs deviennent auteurs, et les résultats et pistes évoquées nous donnent envie de suivre cela de très près : on en reparlera en fin de semaine.
Gilles Rochier visite

Loic Gaume présentation

A ne pas manquer !
Ce mercredi 26 septembre, visite guidée en présence de Gilles Rochier et de Loïc Gaume,
à 17h30.
(Gymnase – espace culturel de l’IUFM, au Fort Griffon)

Rappel : Et cette fin de semaine, on enchaîne ! Le vendredi 28 septembre, d’abord une conférence de Xavier Guilbert à 14h (durée : 2 heures) à la Maison Internationale de la Cité Canot, 6 rue Antide Janvier à Besançon  (gratuit mais sur réservation : contactez-nous vite pour vous assurer d’avoir une place), puis une rencontre avec Emmanuel Guibert, à 19h aux Sandales d’Empédocle, 95 Grande Rue à Besançon.

 

Rencontres, présentation, et ateliers pédagogiques : GO !

Parmi les œuvres exposées au sein de l’expo Ce Qui Nous Lie, on compte celles de deux auteurs que l’on apprécie particulièrement chez ChiFouMi, et qui ont accepté de venir jouer le jeu de l’accompagnement pédagogique mis en place avec le Rectorat et grâce à la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Franche Comté (que l’on ne remerciera jamais assez pour le soutien qu’ils offrent à notre toute petite structure).

Loic portrait       Gilles Rochier portrait

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Du chewing-gum rétinien de la part des copains bisontins.

Du chewing-gum pour les yeux (mais pas seulement), et en quantité : voilà à quoi ressemble cette rentrée bisontine, placée sous un déluge de propositions culturelles aussi excitantes que diverses.
On ne va pas s’en plaindre, même si on précisera que toutes ces actions sont portées pour l’essentiel par de jeunes structures qui méritent non seulement toute votre attention, mais aussi celles des pouvoirs publics locaux, plus que jamais.Alors avant d’entrer ce weekend dans le vif du du sujet des actions périphériques à l’exposition Ce Qui Nous Lie proposée cette année par ChiFouMi, nous voulions saluer nos camarades de jeu en cette belle période pour les curieux de tous poils ; cela pourrait ressembler à du copinage en bonne et due forme, mais c’est surtout un gros coup de chapeau aux camarades qui se décarcassent pour que l’offre culturelle bisontine plus attractive: (suite…)

« …alors ça, c’est très chouette, et pis ça aussi, et ça c’est vachement bien… »

Les visites guidées ont démarré ce dimanche, et pour notre plus grande satisfaction, il y a eu beaucoup, beaucoup de curieux qui se sont pressés pour que l’on leur présente un peu plus précisément ce qu’est Ce Qui Nous Lie.
A tous ceux-là, l’association ChiFouMi adresse ses sincères remerciements : grâce à vous, nous avons passé un chouette dimanche.

Aux autres, on donne rendez-vous à l’une ou l’autre des visites guidées à venir : le mercredi 19 septembre a 17h30, le dimanche 23 septembre a 16h, le mercredi 26 septembre a 17h30, le dimanche 30 septembre a 16h, le dimanche 7 octobre a 16h et le mercredi 10 octobre a 17h30 (et hors visites guidées, l’expo est visible du mardi au vendredi de 13h30 à 18h et les samedi et dimanche de 15h à 18h). A vos agendas ! C’est gratuit comme n’importe quel autre jour de visite au Gymnase – espace culturel.

visite a (suite…)

Marie-Florentine

On pourrait passer des heures à évoquer son travail, dans lequel on sentait à chaque nouvelle publication, à chaque nouvelle note de blog, une étape franchie dans ce processus sans fin qu’est la recherche de son propre langage, l’assurance de sa propre pratique, la longue quête vers l’accomplissement de sa création.

On pourrait aussi évoquer les finalement rares occasion de travailler avec elle qui nous ont toujours ravis, et emballés, que cela soit la création de sa version de la boîte Distroboto des copains de La Fanzino, ou les compositions pour des affiches d’événements organisés par plusieurs chifoumistes.

On pourrait également expliquer combien on a été fiers d’accompagner un peu, à notre manière, cette évolution lors des trois éditions de Pierre Feuille Ciseaux, en voyant une jeune étudiante timide inscrite à un workshop en 2009 finir par assumer tant bien que mal sa présence en tant qu’auteure, trois ans plus tard, au sein du groupe d’artistes invités en résidence (lors de Pierre Feuille Ciseaux #3, l’an passé), à se laisser porter par l’émulation générée par ses confrères, dont certains devinrent au passage de très solides amis.

On avait d’abord pris l’habitude de la côtoyer (timidement), et petit à petit elle était naturellement devenue un vrai morceau de la troupe de ChiFouMi, présente à chaque réunion, à chaque rendez-vous organisé par l’asso, donnant des coups de main systématiquement, et assénant au passage de nombreuses déclarations enthousiastes pour tel artiste marquant, pour telle nouvelle parution, pour tel rendez-vous à venir : de l’enthousiasme pour cette bande dessinée qui nous stimule tant, cela faisait plaisir à voir et à entendre.
Il y a une quinzaine de jours, elle était venue au Gymnase – espace culturel de Besançon pour aider à l’installation de notre nouvelle exposition ; celles et ceux qui y fouleront du pied les boutons de démarrage du Petit Théâtre de L’ébriété (l’exposition interactive de Ruppert & Mulot) pourront penser à elle, qui a passé la journée à quatre pattes à scotcher au sol tous ces boutons-pressoirs sur un revêtement de sol récalcitrant.

On était contents de tout ça, car on avait l’outrecuidance de penser qu’il ne s’agissait là que d’un début, que tout ça finirait par éclore ouvertement, que tout le monde le remarquerait : Marie-Florentine avait ce talent, cette empreinte d’identité graphique qui en impose au premier regard, et dont on avait l’impression d’assister lentement mais sûrement à la belle éclosion. Elle était drôle, elle savait dire à chaque soirée des conneries plus grosses qu’elle, malgré tout sans jamais abandonner son spleen existentiel qui la suivait comme un petit toutou, et dont on aurait évidemment volontiers préférer se passer, même si on savait bien que c’était là quelque chose qui faisait partie de ses stimuli les plus efficaces, paradoxalement.
Les deux ont décidé de nous laisser sur place, seuls, avec seulement quelques très beaux dessins et nos souvenirs ; et c’est tout. C’est bien trop peu et c’est bien trop tôt.

Nous adressons notre plus vif soutien à sa famille, à ses proches, à ses amis, à qui l’on pense fort.
Et nous n’oublierons jamais Marie-Flo.

Ce Qui Nous Lie lui est évidemment dédié.

June, pour l’association ChiFouMi.

Marie-Flo