Installation de l’exposition XX/MMX

L’installation de l’exposition des 20 ans de l’Association est en cours dans la berne ouest de la Saline, salle impressionnante pour cet évènement très attendu.

Découpage, pliage, collage

Aujourd’hui à l’Usine c’était vraiment le travail à la chaîne : à la fois pour monter les boîtes pour le Distroboto et pour préparer les contenus.

Anouk Ricard, Loïc Gaume, Marie-Flo, Estelle, Oriane et Adrien s’échangeaient joyeusement ciseaux, cutter, colle et massicot.

Le résultat sera visible dès samedi. Muni d’une pièce de deux euros vous pourrez actionner l’étonnante machine et obtenir une sérigraphie, une gravure faite en série limitée.

 

 

 

 

Anouk Ricard au poste « pliage » de l’usine.

Frise, née de la collaboration entre L.L. De Mars et Benoît Preteseille, prête pour la mise en boîte.

Distrobot-man entièrement fabriqué en boîtes recyclées par les soins de Marie-Flo.

L’oeil de Blexbolex

Aujourd’hui, l’usine de sérigraphie reçoit de nombreux typons sur lesquels les auteurs travaillaient activement hier ; parmi les projets concernés, nous avons suivi la revue de Blexbolex qui a débuté dés lundi.

 

Deux des trois typons créés par Blexbolex pour la revue (première et quatrième de couverture), support de l’exercice qu’il propose.

 

À gauche, la boite de stockage des écrans d’impression. À droite, le banc d’insolation des écrans.

 

Élimination de l’émulsion photosensible après insolation.

 

Calage sur mesure de la feuille à imprimer.

 

Tirage de l’encre sur l’écran.

 


La première couche terminée est placée sur une claie pour le séchage.

 

Le deuxième motif est préparé de la même manière.

 

Une attention particulière est portée sur le calage et les couleurs…

… qu’il faut parfois modifier. Ici on retire l’encre de l’écran pour la foncer pour les prochain tirages.

 

Le résultat des deux premiers tirages sera remis aux auteurs qui collaborent sur la revue pour commencer leur travail.

 

Ici, Loïc Gaume a la primeur de composer un début à l’histoire créée par Blexbolex sur la quatrième de couverture de la revue.

 

On sait pour l’instant que Max De Radiguès, Jonathan Larabie, Pierre Maurel et Olivier Philipponneau (The Hoochie Coochie) travaillent aussi sur cet exercice sous contrainte. On a hâte de voir le résultat final, que vous pourrez bien sûr consulter les 2 et 3 octobre à la Saline.

 

Exercice difficile…

… que d’essayer de couvrir ce qui se passe dans l’atelier, les auteurs étant tous autant motivés pour proposer des exercices que pour les faire.

Lisa Mandel a embauché une quinzaine d’auteurs (pratiquement tous ! ) sur son projet de bande dessinée industrielle. Le concept est bien sûr revisité et chaque auteur occupera un poste où il laissera son empreinte personnelle ; on peut imaginer qu’un personnage créé par un auteur A sera mis en scène par B, crayonné par C, encré par D, etc. Un projet captivant mais qui demande du temps et de l’organisation … on a hâte de voir le résultat et surtout on essaye de vous en dire plus bientôt.

 

L.L. De Mars travaille sur un fanzine d’une trentaine de pages couvrant l’évènement Pierre Feuille Ciseaux tant sur le fond (je l’entendais ce matin demander un ouvrage de la bibliothèque de la Saline sur l’architecture de Claude Nicolas Ledoux), que sur la forme (toutes les techniques graphiques proposées ici semblent exploitées, croisées, etc.).

 

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Ibn Al Rabin a proposé entre autres deux exercices basés sur le « Théorème des quatre couleurs » (cf. Wikipedia), indiquant « qu’il est possible, en n’utilisant que quatre couleurs différentes, de colorer n’importe quelle carte découpée en régions, de sorte que deux régions adjacentes reçoivent toujours deux couleurs distinctes ». Les régions étant des cases de BD et les couleurs pouvant être par exemple un nombre de personnages, des décors, etc. On attend Étienne Lécroart pour sa dextérité sur ces exercices « mathématiques ».

 

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Dans l’ensemble l’ambiance est prolifique autant que détendue.

 

Accident à l’usine !

Information ô combien importante (pendant que les auteurs boivent des coups dégustent quelques vins de la région), All Over vient de casser un cadre de sérigraphie sur la frise produite par L.L. De Mars et Benoît Preteseille.