Malgré quelques incidents ayant retardé l’avancée des travaux (on y reviendra), l’aventure continue du côté du Labo de Spéléographies :
La suite bientôt !
1 juin 2016
Malgré quelques incidents ayant retardé l’avancée des travaux (on y reviendra), l’aventure continue du côté du Labo de Spéléographies :
La suite bientôt !
Publié dans • 2016 - Spéléographies (Rennes)
30 mai 2016
Le Labo proposé par Spéléographie a donc démarré ce lundi 30 mai.
Une douzaine de créateurs venus de tous horizons vont donc passer la semaine à bosser, individuellement ou collectivement, autour d’un bien curieux thème qui n’aura pas manqué de susciter pas mal d’interrogations et de doutes !
Ce thème pourrait être résumé à l’idée d’une ligne, une ligne qui sépare les choses, les gens, les territoires, l’espace d’une page. Et paradoxalement, comment s’en emparer individuellement ou à plusieurs, comment la mettre au centre d’une création collective ?
L’idée originelle, c’est celle d’un bien sale anniversaire que personne n’aura envie de fêter : au mois de mai 1916, en pleine première guerre mondiale, des négociations européennes aboutissent à une décision imposant l’empreinte occidentale au Proche-Orient sans que celui-ci ne l’ait évidemment demandé. La France et le Royaume-Uni se mettent d’accord (avec la Russie et l’Italie) sur le tracé d’une ligne séparant les territoires entre la mer Noire, la Méditerranée, la mer Rouge, l’océan Indien et la mer Caspienne, séparant cette énorme zone en deux entités distinctes contrôlées par les puissances européennes.
En un mot comme en cent, l’empire ottoman est coupé en deux de par cette décision restée secrète un moment, avant que le reste du monde ne la découvre. On peut peut-être trouver là quelques explications à la manière dont le monde occidental pourrait être perçu du côté de certains des pays de cette zone : les accords Sykes-Picot, puisqu’il s’agit de cela, ont donc cent ans ce mois-ci (un article du Monde Diplo récapitule cette affaire sinistre ici-même).
L’occasion de réfléchir ensemble à la manière de s’emparer du trait/frontière/délimitation comme outil de contrainte créative. Les résultats de cette résidence lorgneront autant du côté de la critique de la diplomatie d’alors, que du commentaire de la situation actuelle, mais iront tout simplement explorer la ligne comme tracé séparateur, la ligne comme sujet central.
Et donc ! Plusieurs petites pistes sont explorées conjointement par notre équipe de créateurs réunis dans le bel Hôtel Pasteur de Rennes, jusqu’à cette fin de semaine.
On a rencontré quelques petites inconvéniences en milieu de journée qui ont un peu ralenti la cadence générale, mais on enchaîne, et on vous montre ce qui sort de tout ça très bientôt !
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Publié dans • 2016 - Spéléographies (Rennes)
12 mai 2016
Il y a quelques mois, les camarades rennais de Spéléographies nous ont sympathiquement invité à collaborer à l’un de ces projets un peu fous qu’ils savent proposer depuis leur création.
Nous avons évidemment répondu présents, pour plusieurs raisons : d’abord, parce que l’équipe aux commandes de Spéléographies était déjà à l’action avec la défunte manifestation Périscopages, qui pendant dix ans avait su allier exigence artistique et attrait du public, et avait compté parmi les plus réussies des propositions publiques « autour de la bande dessinée » que l’ont ait observé depuis belle lurette.
Ensuite, parce que le projet présenté faisait bigrement écho à des pistes que nous connaissons bien : de la création collective avec une poignée de créateurs carrément enthousiasmants, quelques contraintes pour accompagner le tout ? Plutôt deux fois qu’une.
Spéléographies, dans le cadre de sa première biennale des écritures, propose donc son Labo : du 30 mai au 5 juin, à l’Hôtel Pasteur (2 Place Pasteur, à Rennes), onze créateurs travailleront ensemble à tenter des choses, à expérimenter autour de la notion d’écriture.
Plasticiens, musiciens, dessinateurs, auteurs travailleront en journée et partageront quelques fruits de ces recherches sans réel but recherché dès la fin de journée, via des rencontres apéritives ou des propositions diverses. L’ouverture pluridisciplinaire est une piste vers laquelle ChiFouMi lorgne depuis longtemps, et l’opportunité rennaise nous semble très intéressante et très stimulante : bravo les rennais, une fois encore.
Les artistes Laborantins :
• Julie Doucet, auteure de bande dessinée, poète-collagiste, (Montréal, Canada)
• Quentin Faucompré, auteur, dessinateur, performeur (Nantes, France)
• Brigitte Giraud, écrivaine, éditrice (Lyon, France)
• Romain Guillou, traducteur, écrivain, musicien (Rennes, France)
• Joëlle Jolivet, auteure illustratrice (Paris, France)
• Hélène Leflaive, plasticienne, auteure (Rennes, France)
• Pascal Leyder, dessinateur (Vielsalm, Belgique)
• Sébastien Lumineau, auteur de bande dessinée (Rennes, France)
• Clémentine Mélois, écrivaine, plasticienne, vidéaste (Paris, France)
• Monsieur Pimpant, dessinateur (Bruxelles, Belgique)
• Laetitia Shériff, auteure, musicienne (Rennes, France)
Par ailleurs, la programmation complète de cette grosse manifestation très complète est disponible sur le site flambant neuf de Spéléographies. Outre le Labo, on ne saurait que trop vous conseiller d’aller fureter pour découvrir l’ampleur du projet proposé.
Comme à l’accoutumée, nous vous tiendrons au courant en temps réel, ici-même sur notre petit site, des choses vues, entendues, observées durant la résidence.
A très bientôt !
Publié dans • 2016 - Spéléographies (Rennes)