Nous sommes tombés sous le charme de la production onirique et piquante de Polina en découvrant son ébouriffant travail lors d’une belle exposition de BD à Bastia, l’an dernier. Depuis, cette jeune créatrice qui ne semble pas vouloir se contenter d’un seul outil (elle dessine, peint, utilise du tissu, ou même du carrelage…) a sorti son premier livre jeunesse, réalisé avec sa mère, Gala Marina.

Née à Moscou et arrivée en France à l’âge de sept ans, Polina Petrouchina, en plus de faire office de trait d’union idéal entre la scène de la bande dessinée indépendante française et son équivalent russe (elle fait partie de l’équipe du Festival Boomfest de Saint-Petersbourg), multiplie les pistes et les envies. Cette ancienne étudiante de l’École Estienne à Paris puis des Arts Décoratifs de Strasbourg a déjà signé bon nombre de publications, de micro-éditions (chez George ou Tomoko, entre autres), et a fait l’objet de plusieurs expositions (d’Angoulême à Saint-Petersbourg en passant par Bastia).

Le travail de Polina et de Gala Marina fait l’objet d’une exposition durant Pierre Feuille Ciseaux. « Dessin cousu » montre plusieurs somptueuses réalisations issues du dessin original de Polina sur lequel est intervenue Gala, en cousant et brodant.

Bibliographie

  • Le grand amour (2010, Hélium)

Collectifs/zines

  • Tomoko#1 et 2 (2010-2011, micro-édition)
  • Nés en URSS (2010, Boomkniga)
  • Georges#8, 9, 10, 13 (2008, micro-édition)
  • Kommissia (Russie)
  • Tshepukha (Russie)
  • Ziniol (Pologne)
  • Boomkniga (Russie)